La France en finale après avoir battu l'Allemagne en demie
Vainqueur 2-0 contre
l'Allemagne à Marseille, la France va disputer la finale de son Euro
contre le Portugal, dimanche, au Stade de France.
Le match : 2-0
Ils
en ont rêvé pendant si longtemps que l’exploit désormais à leur portée,
difficile de réaliser. Dans une chaleur étouffante et un Vélodrome
incandescent, les Bleus se sont qualifiés pour la finale de l’Euro, leur
Euro, ce jeudi à Marseille aux dépens de l’Allemagne (2-0), championne
du monde. Dimanche au Stade de France (21h00), ils devront encore se
défaire du Portugal de Cristiano Ronaldo pour entrer dans l’histoire et
offrir un troisième trophée continental à l’équipe de France, après 1984
et 2000. En attendant, les joueurs de Didier Deschamps ont déjà
accompli un exploit gigantesque. De ceux qui marquent une époque.
Dès les premiers instants, les Français, décidés, ont affiché leurs intentions : pas question de rester derrière. Ils ont effectué un gros pressing lors des sept premières minutes, ont empêché la Mannschaft de ressortir le ballon proprement et se sont créé une première énorme occasion. A l’issue d’un double une-deux entre Blaise Matuidi et Antoine Grizeman, l’attaquant s’est ouvert le chemin du but mais sa frappe à ras de terre a été détournée par un Manuel Neuer vigilant (7e). Le reste de la première période a été largement maîtrisée par les champions du monde, car la mécanique allemande s’est mise en marche pour mettre le pied sur le ballon. Ce qui a fait reculer le bloc tricolore. Mais ni Can (14e), ni Muller (32e et 39e) n’ont pas réussi à concrétiser cette domination et, au final, les Allemands ne se seront créés que peu d'occasions très nettes.
A rebours de cette domination, ils ont même fini par encaisser un penalty de Griezmann juste avant la mi-temps (voir ci-dessous), tel un coup du sort. Dès lors, menés au score, les hommes de Joachim Löw n’ont plus connu la même emprise. Malgré une possession toujours aussi importante (68% au total), le rapport de forces s’est équilibré. Organisés autour d’un grand Hugo Lloris et d’une charnière Koscielny-Umtiti très solide, les tricolores ont tenu bon. Ils ont même accru leur avantage, toujours par Griezmann, après un gros travail de Pogba et un ballon relâché par Neuer (76e). Les offensives allemandes ont eu beau se multiplier en fin de match, les champions du monde, trop brouillons (80e), maladroits (79e et 82e) ou malchanceux (74e et 90e), ont fini par rendre les armes. Battus par plus forts qu'eux.
Dès les premiers instants, les Français, décidés, ont affiché leurs intentions : pas question de rester derrière. Ils ont effectué un gros pressing lors des sept premières minutes, ont empêché la Mannschaft de ressortir le ballon proprement et se sont créé une première énorme occasion. A l’issue d’un double une-deux entre Blaise Matuidi et Antoine Grizeman, l’attaquant s’est ouvert le chemin du but mais sa frappe à ras de terre a été détournée par un Manuel Neuer vigilant (7e). Le reste de la première période a été largement maîtrisée par les champions du monde, car la mécanique allemande s’est mise en marche pour mettre le pied sur le ballon. Ce qui a fait reculer le bloc tricolore. Mais ni Can (14e), ni Muller (32e et 39e) n’ont pas réussi à concrétiser cette domination et, au final, les Allemands ne se seront créés que peu d'occasions très nettes.
A rebours de cette domination, ils ont même fini par encaisser un penalty de Griezmann juste avant la mi-temps (voir ci-dessous), tel un coup du sort. Dès lors, menés au score, les hommes de Joachim Löw n’ont plus connu la même emprise. Malgré une possession toujours aussi importante (68% au total), le rapport de forces s’est équilibré. Organisés autour d’un grand Hugo Lloris et d’une charnière Koscielny-Umtiti très solide, les tricolores ont tenu bon. Ils ont même accru leur avantage, toujours par Griezmann, après un gros travail de Pogba et un ballon relâché par Neuer (76e). Les offensives allemandes ont eu beau se multiplier en fin de match, les champions du monde, trop brouillons (80e), maladroits (79e et 82e) ou malchanceux (74e et 90e), ont fini par rendre les armes. Battus par plus forts qu'eux.
Le fait : le penalty offert par Schweinsteiger
Alors
que les deux équipes se dirigeaient vers la mi-temps (45e+1), le temps
s’est arrêté au Vélodrome. Dans un moment de flottement, sur un ultime
corner, personne n’a vraiment compris ce qui se passait. L'arbitre,
Monsieur Rizzoli, s’est dirigé tranquillement vers Bastian
Schweinsteiger pour lui adresser un avertissement. Il a alors désigné le
point de penalty, sanctionnant une main en l’air du capitaine allemand,
sur une reprise de la tête d’Evra. Les tribunes ont rugi d’une clameur
indescriptible. Malgré les protestations adverses, Antoine Griezmann n’a
pas tremblé et a offert un avantage quasi-inespéré aux Bleus à la
pause.
Le joueur : Antoine Griezmann en patron
Didier
Deschamps avait choisi de maintenir son système en 4-2-3-1 en partie
pour lui et le sélectionneur tricolore a bien fait. Car Antoine
Griezmann a encore joué son rôle de patron à merveille. Alors que Giroud
avait toutes les peines à se sortir du marquage, lui s’est en
permanence glissé entre les lignes adverses. Très mobile et intelligent
dans ses déplacements, il a usé de sa vitesse et de technique pour se
jouer des grands gabarits allemands. Son action initiale avec Matuidi en
est le parfait exemple. Il a su aussi faire preuve de sang-froid sur le
penalty (45e+2) et d’opportunisme (72e), pour signer un doublé qui font
de lui plus que jamais le meilleur buteur du tournoi, avec six
réalisations. Bientôt le digne héritier de Michel Platini